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Charly explore L'Islande : Inside a Volcano

Nous sommes ici au cœur d'un volcan. Plus précisément, à 120 m de profondeur dans le volcan endormi Þríhnúkagígur sur la péninsule de Reykjanes. Sa dernière éruption remonte à plus de 4 000 ans. Son nom peut se traduire par "le cratère des trois pics" en référence aux trois pitons qui émergent de son cratère. L'aménagement de ce lieu, unique en Islande, est absolument incroyable. Situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, personne, avant 1974, n'avait exploré cet endroit. C’est le spéléologue Árni B. Stefánsson, également médecin à Reykjavík et passionné de grottes, qui a eu l'idée d'explorer la cavité. Et la première fois, la corde fut trop courte.Ayant constaté les dégradations et les vols dans de nombreuses grottes du pays, il plaide en faveur d'une approche respectueuse et encadrée pour la visite de ce lieu. Ce n'est qu'en 2012 que le s ite a ouvert ses portes au public dans le respect de ces principes. La visite, dont le tarif reflète la singularité du lieu, commence par une marche d'environ cinquante minutes pour accéder au cratère. Ensuite, vous serez équipé d’un casque et d’un harnais, et un petit groupe composé de 8 personnes et d'un guide pourra descendre grâce à un ascenseur aménagé dans la cheminée. La descente dure environ 6 minutes avec un arrêt en cours de trajet. La cavité est immense : elle pourrait aisément accueillir la statue de la Liberté ou encore la cathédrale de Reykjavik. Une fois en bas, l'exploration dure entre 35 à 40 minutes, bien que vous puissiez remonter plus tôt si la perspective de n'apercevoir qu'un petit coin de ciel tout là-haut vous met mal à l'aise. En général, le magma se solidifie dans les cheminées, mais ici, la chambre magmatique ne s'est pas refermée après la dernière éruption. La grotte est éclairée, révélant des roches aux couleurs variées, du jaune au rouge, en passant par le vert et le bleu, et une atmosphère singulière qui donne la sensation d'être directement connecté à la planète. Il faut une bonne dose de courage pour descendre dans ce puits, mais cela pourrait être l'expérience de toute une vie. Pour vous rendre ici, vous devez vous inscrire sur le site internet de l'opérateur qui viendra vous chercher à votre hôtel ou à un point de rendez-vous proche du site. Ne tentez pas de vous y rendre seul ou sans guide, c'est un lieu extrêmement dangereux. Vous devez vraiment opter pour la visite guidée, sans quoi vous pourriez le regretter. ...
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HARLY EXPLORE L'ISLANDE : Engjahver

Nous sommes ici à quelques pas du célèbre spot géothermique de Krysuvik, et pourtant c'est un lieu très peu visité. Il faut avouer qu'aucun panneau ne le signale. Il s'agit d'un lac de vapeur situé sur une frontière tectonique entre les plaques de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie. Ici, la chaleur est telle que le lac est quasiment en ébullition et dégage en permanence ce panache de vapeur. Pour vous y rendre, il suffit de marcher une vingtaine de minutes depuis le parking du lac Grænavatn, aussi appelé le lac vert. Suivez les petites balises qui vous mèneront en toute sécurité à ce petit lac. Cela représente moins de 2 kilomètres. Engjahver est alimenté par une petite rivière, l'ÓS, qui provient du lac Kleifarvatn. Celui ci est d'ailleurs directement concerné par la zone chaude. Des sources geothermique se trouvent au fond du lac et, de temps en temps, l'une d'en tre elles jaillit à la surface de l'eau, ce qui laisse supposer qu'au moins un geyser est caché dans le lac. Mais on trouve également des sources chaudes le long de la rive sud. Ces dernières années, la possibilité d'observer des sources d'eau chaude au lac Kleifarvatn s'est considérablement accrue, car en 2000, deux tremblements de terre majeurs ont provoqué un abaissement continu du niveau de l'eau. En vous promenant, vous verrez que l'eau bouillone désormais sur les berges .Pour les amateurs de vues aériennes, vous pouvez faire voler un drone sur ce site, et vous verrez qu'avec l'altitude, la couleur bleue du lac se révèle très nettement. ...
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CHARLY EXPLORE L'ISLANDE : KRYSUVIK

Nous sommes ici à Krýsuvík dans la péninsule de Reykjanes, sur la zone géothermale de Seltún, au cœur de la faille qui sépare les plaques nord-américaine et eurasienne. Les effets de la proximité du magma sont clairement visibles ici, dans cette zone probablement plus fragile. Sur ce site relativement peu fréquenté, vous pourrez observer des mares de boue, des solfatares avec une forte odeur de soufre et aussi de nombreux dépôts minéraux colorés, très photogéniques. La zone est dangereuse avec des températures dépassant 100°, mais elle est bien sécurisée par des passerelles en bois. Vous prendrez une trentaine de minutes pour explorer ce site, à moins que vous décidiez de randonner en altitude, ce que je vous recommande vivement. En partant du parking, sur la droite, un chemin vous mène vers les hauteurs, près du lac Arnarvatn. De là, dirigez-vous vers le mont Ketill. Juste derrière cette colline vous aurez un magnifique panorama sur une vallée de lave couverte de mousses. Proche de cette zone, vous trouverez également un lac de vapeur à environ 20 minutes de marche de l'autre côté de la route, nous l'indiquons sur le guide. L'utilisation de drone sur le site de solfatare est réglementée, vous ne pouvez survoler des personnes. La solution est sans doute de venir très tard lorsque le site n'est pas fréquenté. ...
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Charly explore L'Islande : Fagradalsfjall

Nous sommes ici au volcan Fagradalsfjaull. Littéralement « la montagne de la belle vallée ». Il s'est réveillé en 2021 après 6000 ans de sommeil. Il a ensuite alterné des phases d'éruption et de repos, et bien malin celui qui peut dire comment cela va évoluer. Le magma est très proche de la surface et il est possible que vous puissiez voir une éruption. Elles sont attendues dans cette zone, sur la péninsule de Reykjanes, à quelques kilomètres de l'aéroport international. Ce secteur est désormais fortement urbanisé, et son récent réveil a causé pas mal de frayeurs qui ont amené les autorités à prendre des décisions pour influencer les écoulements de lave. Cela a permis de sauver des passages de fibre optique et d'éviter l'évacuation des habitants de Grindavik. La politique islandaise en matière d'accès aux sites en éruption est plutôt tolérante et favoris e l'aménagement des chemins pour que le plus large public puisse y accéder. Ils mettent rapidement en place des caméras de surveillance, des espaces de parking et des sites internet d'information où vous pouvez connaître les zones polluées par les gaz. De nombreux drones sont morts dans cette vallée, et certains ont même été crashés volontairement pour ramener des images de pénétration dans les panaches de lave. Au moment où nous publions ce guide, vous pouvez accéder au site et voir les dernières coulées en train de refroidir. Cela reste très impressionnant. Quelques infos pratiques : certains parkings sont payants. La boucle fait environ 14 kilomètres pour ce volcan, et 20 kilomètres pour accéder aux éruptions plus récentes. Attention, l'histoire n'est sans doute pas finie. ...
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Charly explore l'Islande : Valahnúkur

Nous sommes ici à Valahnúkur, tout au bout de la péninsule. Ce site fait partie du géoparc mondial de Reykjanes. C'est un endroit où vous trouverez un phare et des falaises surplombées par une petite montagne. Cette crête de tuf a été créée lors d'une éruption volcanique il y a environ 10 000 ans. Pour les amateurs de géologie, elle est composée de plusieurs strates distinctes. Vous allez adorer grimper à son sommet et découvrir cet étonnant panorama avec ces blocs rocheux en mer qui défient les vagues. Il faut absolument venir ici les jours de forte houle, le spectacle est incroyable... Mais ne prenez pas de risque, restez éloigné du bord. Vous trouverez sur place deux claviers qui ont servi au tournage d'un clip vidéo pour un concurrent de l'Eurovision : "Volcano Man". C'est la photo obligatoire... ou pas. Juste en face, à 15 kilomètres, vous apercevrez une îl e toute plate : c'est l'île d'Eldey, qui abritait autrefois la dernière population restante de grands pingouins incapables de voler. Près des falaises, vous pouvez trouver une statue en bronze d'un Grand Pingouin, regardant vers l'île, où les deux derniers oiseaux ont été tués en 1844. Un épisode tragique qui rappelle la lente disparition de la biodiversité. Pour vous rendre à Valahnúkur, prenez la route 425 et tournez juste avant la centrale électrique de Reykjanes. Passez devant les sources chaudes de Gunnuhver, puis jusqu'au phare de Reykjanes et continuez vers l'océan. Ici vous pouvez faire voler un drone, mais attention au vent parfois très fort à cet endroit. ...
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Charly explore l'Islande: Gunnuhver

Nous sommes ici à GUNNUHVER, un secteur géothermique particulièrement actif dans la péninsule de Reykjanes. Son nom signifie littéralement "la source chaude de Gunna". Mais qui est Gunna ? Vous le découvrirez dans un instant. Contrairement à Geysir, la particularité de ce lieu est que le dégagement de vapeur est constant, à l'image d'une cheminée d'usine. Mais avec des températures oscillant entre 100 et 300 degrés. Cette source est également unique car elle est entièrement constituée d'eau de mer, en raison de sa proximité avec l'océan. D'ailleurs, vous pouvez apercevoir le phare de Viti à l'ouest. Les sols autour de la source sont très impressionnants, présentant des variations de rouges, jaunes, oranges et même de bleus, ce qui est inhabituel. Vous pouvez vous approcher, en toute sécurité, de cette source chaude depuis plusieurs plateformes d'observation en b ois. Même si la colonne de vapeur vous effleure, la distance est suffisamment grande pour ne pas vous brûler. Face à vous, une usine géothermique exploite les capacités calorifiques de ce secteur. D'ailleurs, "Reykjaness" signifie "la terre des fumées", en raison des nombreux spots comme celui-ci, et notamment à proximité du lagon bleu. Alors, qui est Gunna ? La légende raconte que ce lieu doit son nom à la sorcière-fantôme Gunna. Voici une histoire typiquement islandaise : une vieille femme du nom de "Gunna" vivait près du site au 18ᵉ siècle. Soupçonnée d'être une sorcière, à cause d'une marmite constamment sur le foyer, elle était mal vue des habitants. Un jour, incapable de payer son loyer, son propriétaire prit cette fameuse marmite en gage de paiement. Gunna menaça alors de ne plus manger tant que sa marmite ne lui serait pas rendue et elle mourut de faim quelques jours plus tard. Au lendemain de ses funérailles, on retrouva le corps du propriétaire mutilé, puis ce fut celui de sa femme. On dit que le fantôme de Gunna continua de hanter la péninsule, rendant de nombreux habitants hystériques. Cela dura jusqu'à l'arrivée d'un prêtre qui eut une idée astucieuse. Il confectionna une grosse pelote de laine, puis l'enroula autour de la source chaude et finalement jeta la pelote à l'intérieur. Gunna aurait suivi le fil et serait tombée dans la source. Encore aujourd'hui, certains prétendent qu'à travers la brume des bassins, on peut l'apercevoir se débattant pour s'échapper. En Islande, les "fantômes" sont souvent décrits comme étant malveillants, brutaux et vengeurs. Cette histoire en est une belle illustration. ...
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Charly explore l'Islande : Stora Sandvik

Aujourd'hui, c'est le deuxième arrêt à Stora Sandvik, la célèbre réserve naturelle de la péninsule de Reykjanes. Nous sommes ici à Stóra-Sandvík, sur la péninsule de Reykjanes. Littéralement, ce nom signifie "la baie sableuse". Il s'agit d'une réserve naturelle où abondent de nombreux types d'oiseaux, bordée par une magnifique plage de sable noir de plus d'un kilomètre. Un peu comme à Vik, mais en plus intime, car c'est un lieu peu fréquenté. Nous sommes pourtant proches du site touristique "le pont entre les deux continents", qui est juste de l'autre côté de la route. Imaginez, d'un côté, vous avez la mer bleue, striée de blanc par pas mal de vagues, de l'autre un étang d'eau saumâtre aux reflets verts fluorescents et entre les deux, des dunes parsemées de blocs herbeux. La superposition de ces couleurs, les formes géométriques dessinées dans les dunes pr ocurent un véritable choc visuel. Et c'est particulièrement visible vue du ciel. Ceci dit, renseignez-vous avant de faire voler votre drone, même si c'est techniquement possible, car d'une part, de nombreux oiseaux vivent et se reproduisent ici, et d'autre part, vous êtes juste en limite de la zone d'exclusion aérienne de l'aéroport de Keflavik. En Islande, vous ne pouvez pas voler au-dessus de 120 mètres, mais c'est largement suffisant pour faire des vues d'ensemble de ce spot. Si ce n'est pas suffisant, il vous reste la location d'hélicoptère depuis l'aéroport. Vous pouvez bien sûr déambuler librement sur ce site naturel. De nombreux Islandais viennent ici pour le plaisir, armés de jumelles pour observer l'étang. L'accès à la plage, en voiture, se fait par un petit chemin sur la gauche et vous trouverez des places pour vous garer proche des dunes. Une autre particularité de ce spot, c'est le surf. Malgré une température d'eau assez vivifiante, d'au maximum 7 degrés, vous pouvez croiser pas mal de surfeurs qui profitent de vagues de 3 à 5 mètres toute l'année. Le spot est référencé sur les sites de surf internationaux et vous permet de connaître en temps réel la hauteur de la houle. Bien que le site soit protégé, l'avenir de cette région serait incertain. Compte tenu du potentiel géothermique du sous-sol, il est possible que ce joyau naturel soit impacté par l'installation d'une centrale électrique à l'avenir. Les études sont en cours et les défenseurs de la nature sont sur le pont. C'est une situation à suivre. Enfin, pour l'anecdote, c'est ici que Clint Eastwood a tourné des scènes du film "La mémoire de nos pères" en 2005 avec la scène mythique du planté de drapeau sur l'île d'Iwo Jima dans le Pacifique. L'Islande est aussi une terre de cinéma. ...
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Charly explore l'Islande: Gardur

Aujourd'hui, c'est le premier arrêt à Garður, le célèbre phare de la péninsule de Reykjanes. Nous sommes sur la pointe nord de la péninsule de Reykjanes, au niveau de l'ancien phare de Garður construit dans les années 1900, qui est désormais un petit café offrant, entre nous, d'excellents gâteaux. Il a été remplacé en 1944 par un phare plus grand, situé à proximité. Ce site est très proche de l'aéroport et se trouve sur la boucle de visite que nous vous avons préparée. Le phare, en soi, bien qu'esthétique, n'a rien d'exceptionnel, sauf si vous avez la chance de profiter de l'un de ses célèbres couchers de soleil, comme vous pouvez le voir sur la photo d'illustration, ou encore d'aurores boréales avec le phare en premier plan. Chaque année, à cet endroit, le dernier week-end de juin, est organisé le "Sunset Festival" avec feux de camp et musique. Avis aux ama teurs ! Ce spot est renommé pour ses coucher de soleil et vous pouvez utiliser le simulateur sur "My Secret Map" pour connaître sa position exacte lors de votre visite. En ce qui concerne les drones, vous êtes très proche de l'aéroport, mais juste à la limite extérieure de la zone d'exclusion ; vous devriez pouvoir réaliser quelques prises ici. Les ornithologues seront ravis de découvrir de nombreuses espèces d'oiseaux marins dans ce secteur. Pour les amateurs de vie traditionnelle, il y a également un musée qui raconte l'histoire du développement de la pêche, et c'est unique : il expose plus de 60 anciens moteurs de bateaux en état de fonctionnement. Ce n'est pas une étape indispensable, mais elle a du charme. Pour ceux qui disposent de temps et souhaitent en savoir plus sur la vie des Islandais, c'est une bonne adresse. ...